Côté obscur : Pleurer

 

Historiquement, l’infanticide n’a pas toujours été un crime et a été pratiqué comme une nécessité sociale et économique depuis l’aube de l’humanité. Le pathologiste, cependant, doit faire face aux aspects pratiques de l’infanticide tels qu’ils existent aujourd’hui. Bien que les définitions juridiques varient selon les pays, le concept médical de l'infanticide est uniforme, à savoir le meurtre délibéré d'un nouveau-né par la mère. En Angleterre et au Pays de Galles, l'infanticide n'était accepté comme entité juridique dans le droit pénal qu'en 1922. Avant cette date, tout meurtre d'enfant était un meurtre - et la mère reconnue coupable était passible d'une condamnation à mort jusqu'à ce que la loi sur l'infanticide soit adoptée à nouveau en 1922. une forme plus satisfaisante en 1938.

Dans de nombreux autres pays, il n'existe pas de législation spécifique sur l'infanticide - même l'Écosse n'a pas adopté la loi anglaise, qui constitue un crime distinct de « meurtre d'enfant », mais bien avant 1922, ce pays avait adopté une attitude plus éclairée à l'égard des mères mentalement stressées. Au Japon, Funayama et al. (1994) ont décrit des cas d'infanticides multiples et répétés commis par cinq mères. Ce livre évite généralement les comparaisons juridiques territoriales, mais les faits qui précèdent servent à illustrer que le meurtre d'un jeune enfant par la mère est un phénomène médical et psychiatrique bien reconnu qui le distingue des autres types d'homicide. Les sanctions devraient donc être différentes et le médecin légiste appelé à examiner ces nourrissons a la responsabilité profonde d'enquêter sur la mort avec une prudence particulière.

Lorsque le pathologiste prétend avoir prouvé une existence séparée (ou au moins une naissance vivante), il a une charge supplémentaire dans la mesure où il doit démontrer que le décès est survenu à la suite d'un acte de commission ou d'omission. L'aspect « volontaire » relève des avocats. , mais il appartient au pathologiste soit de démontrer des blessures mortelles, soit de prouver qu'un manque de soins a conduit à la mort - une tâche souvent impossible. Les autorités chargées de l'enquête ont une charge considérable lorsqu'elles doivent retrouver un nouveau-né caché si elles souhaitent poursuivre une accusation d'infanticide.

Premièrement, ils doivent retrouver la mère – une autre tâche souvent impossible. tâche. Le pathologiste doit alors prouver la naissance vivante, ce qui est souvent impossible, surtout dans un corps décomposé. À prouver une existence séparée est encore plus difficile et est rarement une décision purement médicale. Le diagnostic ferme de décès de L’inattention volontaire est également difficile à commettre. Il n'est pas étonnant que seule une petite proportion de personnes suspectes les décès néonatals parviennent jamais au tribunal - où peu les femmes sont condamnées, et celles qui le sont reçoivent à juste titre traitement indulgent et sympathique, consistant généralement en probation et soutien psychiatrique.

La noyade est une autre forme inhabituelle d'infanticide, mais elle est le plus souvent une façon de se débarrasser d'un enfant déjà mort, soit mort-né, mort naturelle ou victime de quelque autre mode d'infanticide. Cela peut avoir lieu dans n'importe quell forme d'eau, du lavabo à la mer. La plupart souvent, la mère utilise un récipient domestique tel qu'un bol, seau ou bain, mais le bébé peut être sorti et éliminé dans toute source d'eau libre, où un retard dans la récupération peut aggraver la decomposition difficultés du pathologiste. Dans un cas récent vu par le auteur (BK), les jeunes parents ont admis que l'enfant est né vivant. Après quelques heures, ils enveloppèrent le bébé dans une couverture avec une brique et l'a laissé tomber dans un rivière. Les vestiges partiels, en grande partie convertis en adipocere, ont été récupérés environ 3 mois plus tard, là

il n'y a évidemment aucune possibilité de donner une opinion soit à la naissance vivante, soit à la cause du décès. Le seul une preuve objective, mais équivoque, était la récupération de diatomées de la moelle osseuse fémorale, qui ressemblaient à ceux de l’eau de la rivière. De retour au cuvette des toilettes, des cas ont été enregistrés où le l'accouchement dans les toilettes n'a pas entraîné de blessures à la tête, mais noyade.

Nouveau née le bébé est semé d'embûches. Parallèlement à l'estimation au moment du décès, cela a probablement provoqué advantage discussion, mots imprimés et controverses que tout autre sujet en médecine légale. La polémique tourney autour du « test hydrostatique » sur les poumons, au cours duquel il a On prétend depuis l'époque médiévale que, si les poumons flottent dans de l'eau, puis le nourrisson respirait. Il y a des modifications de technique, mais c’est l’essentiel de la revendication. Les auteurs' l’attitude doit être affirmée d’emblée : le test est de portée limitée valeur, quelles que soient les modifications apportées et il peut au mieux être un indicateur suggestif, mais jamais un test définitif en soi. Il y a trop d'instances enregistrées lorsque les tests de contrôle ont montré que les poumons mort-nés peuvent flotter et que les poumons des nourrissons sans aucun doute nés vivants ont coulé, pour lui permettre être utilisé comme témoignage dans un procès criminel.

Le nouveau-né est semé d’embûches. Parallèlement à l'estimation au moment du décès, ce sujet a probablement suscité plus de discussions, de mots imprimés et de controverses que tout autre sujet de science médico-légale. La controverse tourne autour du « test hydrostatique » des poumons, au cours duquel on prétend depuis l'époque médiévale que si les poumons flottent dans l'eau, alors le nourrisson respire. Il y a des modifications techniques, mais c'est l'essentiel de la revendication. L'attitude des auteurs doit être précisée d'emblée : le test a une valeur limitée, quelles que soient les modifications apportées, et il peut être au mieux un indicateur évocateur, mais jamais un test définitif en lui-même. Il existe trop de cas enregistrés où des tests de contrôle ont montré que les poumons des mort-nés peuvent flotter et que les poumons de nourrissons nés vivants ont coulé, pour permettre que cela puisse être utilisé comme témoignage dans un procès pénal.

En général, un nourrisson qui respire fort depuis un certain temps - probablement des heures dans la plupart des cas - aura des poumons qui ressemblent histologiquement à l'enfant plus âgé avec une expansion complète et uniforme des alvéoles. Cependant, chez de nombreux nourrissons qui ont sans aucun doute vécu et respiré pendant une période appréciable, il peut n'y avoir qu'une expansion inégale, cohérente avec l'aération inégale observée macroscopiquement sous la surface pleurale. La difficulté surgit lorsque des apparences paradoxales sont visibles, dont des exemples sont illustrés dans de nombreux manuels. Ainsi, une mortinatalité incontestée peut révéler une expansion alvéolaire, tandis qu'un bébé qui a vécu pendant un certain temps peut présenter des sacs aériens totalement effondrés. En médecine légale, même s'il est tout à fait pertinent de se référer à la situation habituelle, lorsqu'un procès pénal est en cours, la norme de preuve est « au-delà de tout doute raisonnable » et les exceptions bien documentées que nous venons de mentionner (comme le test flottant) , il est dangereux d'être dogmatique sur l'opinion histologique.

Un examen des centres d'ossification peut être réalisé radiographiquement, ce qui nécessite l'avis d'un radiologue, car l’heure de comparution peut ne pas être synchrone avec identification visuelle des centres. À l'autopsie, il est habituel de les chercher directement, comme suit : au genou, à la jambe est fléchi et une coupe longitudinale est réalisée sur la rotule.

 

Acknowledgements:

www.politie.nl  Politiekorpschef  @Janny Knol©

www.aived.nl    AIVD – @Erik Akerboom ©

www.politie.nl WEB Politie - @Henk van Essen©

https://www.police-nationale.interieur.gouv.fr/ @ Stephane Folcher

 

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